L’hypnose et le cerveau
Je suis passionnée par les neurosciences et le cerveau humain, l’organe le plus complexe du corps humain. Mieux on va comprendre le fonctionnement du cerveau, mieux on va soigner les maladies qui affectent notre corps et notre esprit.
Pour accéder à notre cerveau inconscient (cerveau reptilien et cerveau limbique), la meilleure manière c’est d’utiliser l’hypnose. L’hypnose est un phénomène naturel que vous pouvez vivre à plusieurs reprises au cours d’une journée.
Ce n’est pas ce que vous avez peut-être vu à la télévision avec le spectacle d’un hypnotiseur. L’hypnose de spectacle, c’est du show, il n’y a rien de thérapeutique dans cette hypnose.
Malheureusement, il y a encore beaucoup de personnes qui croient que si elles sont dans un état d’hypnose, elles risquent de perdre le contrôle. Que du contraire.
Aujourd’hui l’hypnose thérapeutique est utilisée de plus en plus dans les salles d’opérations, chez les dentistes, chez les thérapeutes…
Qu’est-ce que l’hypnose conversationnelle stratégique PTR ?
L’hypnose que je pratique est exclusivement la PTR dans laquelle le patient est conscient d’être en transe, il est entraîné à converser, à réagir avec le thérapeute, et à reprendre ainsi le contrôle de son système nerveux autonome (émotion, sensation, psychosomatique…).
Après mes nombreuses formations, mes recherches, mon vécu personnel et mon expérience professionnelle, j’ai constaté que l’hypnose conversationnelle stratégique PTR (Psychothérapie du Trauma Réassociative) est, pour ma part, la meilleure méthode douce et efficace pour le traitement des traumas, le syndrome du stress post-traumatique, et des maladies psychosomatiques.
Cette méthode a été élaborée par Gérald Brassine, fondateur de l’Institut Milton H. Erickson de Belgique (IMHEB). Depuis 1984 jusqu’à aujourd’hui, Monsieur Brassine forme les meilleurs hypnothérapeutes PTRistes en Belgique et en Europe (www.imheb.be).
Traitement du syndrome de stress post-traumatique et des maladies psychosomatiques
« Il y a peu de professionnels en santé mentale, formés pour traiter le trauma », selon Muriel Salmona, célèbre psychiatre française, fondatrice de l’association Mémoire Traumatique et Victimologie.
Comme le dit M.Salmona « Les médicaments ne soignent pas le trauma, ils enlèvent les symptômes et ils dissocient encore plus les victimes ». Celles-ci sont déjà bien dissociées, parfois dépersonnalisées et déréalisées, par leur cerveau qui ne fait que nous protéger (voir « Protections Dissociatives »).
Les thérapies classiques – les thérapies qui utilisent la parole – , n’aident pas à soigner le trauma, elles peuvent même l’aggraver, car la personne revit le traumatisme à nouveau, étant donné que notre cerveau inconscient ne fait pas la différence entre la réalité et l’imaginaire, et ne fait pas non plus la différence entre passé, présent et futur. « La mémoire traumatique » (Muriel Salmona) – mémoire émotionnelle, sensorielle – est bloquée dans cette partie de cerveau. C’est comme une fracture et on peut observer ce traumatisme dans l’imagerie médicale (IRM).
La violence a un impact sur le cerveau. Il y a des atteintes neurologiques, physiologiques et neurobiologiques. La santé physique est impactée, il en découle l’apparition des maladies psychosomatiques.
Protections Dissociatives
Le rôle de notre inconscient est de nous protéger.
Donc, pour nous protéger des Mémoires Traumatiques, notre inconscient fabrique des « Protections Dissociatives » (G.Brassine); c’est-à-dire des phénomènes hypnotiques comme l’anesthésie physique, émotionnelle, la dissociation, et par exemple la psychosomatique qui transforme les fortes émotions en douleurs et maladies physiques. Nous sommes capables plus facilement de supporter la douleur physique que la douleur émotionnelle.
Ces symptômes et ces douleurs psychosomatiques sont les anesthésiants émotionnels que notre cerveau fabrique pour nous protéger.
Tant que l’origine de la maladie ne sera pas retrouvée, retirée et modifiée dans l’inconscient, le cerveau va continuer à nous protéger au moyen des protections dissociatives.
Mais « Tout est récupérable », même un trauma que nous avons subi durant l’enfance !
Psychothérapie du Trauma Réassociative
Pour faire comprendre à notre cerveau inconscient que nous ne souhaitons pas les maladies psychosomatique et la douleur, nous devons utiliser notre néocortex – cerveau conscient –.
Pour qu’il y ait un bon dialogue et une bonne connexion entre les deux cerveaux, l’aide de l’hypnose conversationnelle PTR permet d’arriver à les faire communiquer.
Le thérapeute en PTR, c’est comme un chirurgien qui utilise l’anesthésie chimique pour pouvoir opérer le patient sans douleur, il utilise des anesthésiants émotionnels pour pouvoir soigner le traumatisme psychologique bien inscrit dans notre cerveau, la Mémoire Traumatique.
C’est avec l’hypnose PTR qu’on déplace la Mémoire Traumatique dans la mémoire autobiographique. Au plus vite on prend en charge la victime, au plus vite le trauma sera désensibilisé.